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GOUVERNANCE : Les grandes entreprises sont-elles (encore) françaises ?
Mars 2018
En 20 ans, 89% des levées de fonds à la Bourse de Paris ont été captées par 85 entreprises...
Les géantes : plus de 25 000 salariés ou CA supérieur à 7,5 milliards d’euros,
... qui n’ont augmenté que de 1% leurs emplois en France.
En quoi peut-on encore dire que ces très grandes sociétés sont « françaises » ?
Pour répondre à cette question, Simon Rossi, chercheur et Pierre-Yves Gomez, directeur de l’IFGE ont dépouillé 10 ans de données sur trois dimensions : l’emploi, le chiffre d’affaires et l’actionnariat. Il en résulte un 6ème cahier de recherche « Preuves à l’appui » qui tord le cou à quelques idées reçues : les entreprises géantes qui dominent notre économie ne sont encore (un peu) françaises que… par leurs actionnaires et leur gouvernance !
Mais pour combien de temps ?
Qui sont les patrons français ?
Octobre 2014
Qui sont les patrons français ? L’Institut de recherche MiddleNext est partenaire de l’IFGE/emlyon et soutient ses travaux : Le cinquième preuve à l’appui apporte des réponses :
- Quelles sont les caractéristiques des dirigeants des entreprises cotées ? Et comment ont-elles évolué ces 20 dernières années ?
- Ancienneté dans l’entreprise, durée au poste de dirigeant, taux de révocation, réseaux des dirigeants, écoles d’élite, type de formation, expérience à l’étranger.
- Chiffres à l’appui, l’IFGE fournit des réponses qui permettent de mieux connaitre les patrons français et de démystifier certaines idées courantes à leur sujet.
20 ans de distribution de dividendes en France 1992 - 2011
Mai 2013
L’Institut de recherche Middlenext est partenaire de l’IFGE/emlyon et soutient ses travaux : Le quatrième preuve à l’appui porte sur la distribution des dividendes en France. Plus de 550 milliards de dividendes ont été distribués depuis 20 ans par environ 400 entreprises cotées. Il est important de savoir quelle est l’origine de ce flux de financement de l’économie.
Toutes les entreprises ont-elles contribué de la même façon ?
Existe-t-il des différences selon l’actionnariat ou le secteur économique ?
En utilisant la base GEF/IFGE, cette étude met en lumière comment, entre 1992 et 2011, les entreprises ont produit et distribué une part de leurs revenus à leurs actionnaires.
20 ans d’évolution des conseils d’administration en France
Octobre 2012
Partenaire de l’IFGE/emlyon, l’Institut de recherche Middlenext soutient ses travaux : Le troisième cahier de la série « Preuves à l’appui » présente une étude systématique de l’évolution des conseils d’administration en France des quatre catégories d’entreprises : géantes, grandes, ETI et PME entre 1992 et 2010. Cette étude permet de préciser certaines idées reçues sur les caractéristiques de la gouvernance des entreprises françaises.
Les quatre principales idées qui ressortent de ce cahier, sont les suivantes :
Séparation des pouvoirs : En 2010, les deux tiers des entreprises séparaient les fonctions de direction et de contrôle dans leur gouvernance.
Faible représentation des parties prenantes : l’évolution des conseils d’administration a favorisé une catégorie d’administrateurs professionnels extérieurs à l’entreprise plutôt que la représentation des différentes parties prenantes au sein du conseil.
Place des femmes : le nombre d’administratrices a évolué lentement depuis 20 ans. Les conseils des PME et des ETI sont beaucoup plus féminisés que ceux des très grandes entreprises. La loi Copé-Zimmermann va néanmoins changer profondément la donne.
Une élite d’administrateurs : les évolutions récentes ont maintenu une élite d’administrateurs essentiellement concentrée dans les entreprises géantes qui contrôlent elles-mêmes une part importante de l’économie.
Pourquoi sort-on de la bourse ?
Mai 2012
L’analyse des sorties de Bourse fait écho à l’évolution récente du capitalisme français. Les raisons pour lesquelles les entreprises se décotent sont de trois ordres : la faillite, le rachat par d’autres entreprises, ou la volonté de maîtriser son actionnariat pour consolider la gouvernance des entreprises. À partir de l’échantillon de 783 entreprises de la base GEF/IFGE suivies sur la période 1996-2010, nous avons observé 338 retraits d’entreprises. Les données montrent que la raison économique (liquidation) explique environ 10% des cas de sortie de Bourse. La raison de gouvernance (volonté de maîtrise de l’actionnariat par les actionnaires majoritaires) est avancée dans 20% des cas. Les deux tiers des retraits de la Bourse sont dus à des recompositions stratégiques, essentiellement l’absorption des entreprises par d’autres sociétés. Depuis 20 ans, la Bourse a donc participé à la concentration du capitalisme français. L’Institut de recherche Middlenext est partenaire de l’IFGE/emlyon et soutient ses travaux : Le deuxième preuve à l’appui traite le sujet de la sortie de Bourse.
Le grand décrochage - Comment les entreprises géantes déforment la Bourse
Janvier 2012
L’Institut de recherche Middlenext est partenaire de l’IFGE/emlyon et soutient ses travaux : Le premier preuve à l’appui porte sur La Bourse, qui a radicalement transformé notre économie. A partir des données de la base GEF/IFGE, ce cahier montre que sur la période 1992-2010, elle a essentiellement profité à une soixantaine d’entreprises qui, en absorbant le capital disponible, sont devenues des sociétés géantes. L’économie de marchés financiers a encouragé la concentration économique et accru la taille de certaines entreprises dans des proportions inédites. On assiste à un décrochage croissant entre ces entreprises géantes et les autres. Cela crée aussi une illusion d’optique car les entreprises géantes déforment les analyses que l’on peut tirer des évolutions boursières. C’est ce que nous appelons l’effet Gulliver.